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FR
 

Né en 1989 en Belgique, Jérôme Vandewattyne s’engage à 25 ans dans la réalisation de son premier long métrage en filmant pendant plus de deux ans les tournées du groupe Liégeois The Experimental Tropic Blues Band. Spit’n’Split (2017) est né de ces images rapportées. Bien plus qu’un compte rendu de tournée, le film va au-delà des apparences, avec dès lors l’ambition originale de construire une fiction dans un cadre documentaire, un récit mythomane du rock qui démarre d’un quotidien crasseux pour arriver à des envolées psychédéliques. Le réalisateur prend le temps et le pari de faire de ses sujets des acteurs en se plaisant à perdre son public, l’empêchant de discerner le vrai du faux, le documentaire de la fiction, l’émotion brute de celle qu’il a orchestrée, pour explorer au plus profond l’âme de ceux qu’il filme. Mais ce travail sur l’ambiguïté ne doit pas être vu comme un sadisme artistique, il est davantage un dogme, un processus de fabrication qui vise à donner une vérité brute et organique à la fiction, car née du réel.

 

En 2023, il termine son deuxième long métrage, The Belgian Wave (produit par Take-Five et soutenu par la Fédération-Wallonie-Bruxelles). Au début des années 90, le journaliste Marc Vaerenbergh et sa camérawoman disparaissent dans des circonstances mystérieuses, alors qu’ils enquêtent sur la Vague Belge (une série d’observation d’ovnis survenus en Belgique entre 1989 et 1993). Près de 30 ans plus tard, deux personnages hauts en couleurs rouvrent l’enquête pour découvrir ce qui s’est réellement passé. Ils s’embarquent alors dans une épopée surréaliste et psychédélique.

 

Influencé par le cinéma des années 70, les documenteurs (Punishment Park, l’œuvre de Werner Herzog), le journalisme gonzo (Hunter S. Thompson) et le psychédélisme (Kenneth Anger), Jérôme Vandewattyne ausculte l’humanité sous le prisme de ce qu’elle a de plus étrange. Les freaks, les marginaux et les « fous » attirent sa caméra dans ce qu’ils savent retranscrire d’authentique. Une étrangeté organique que l’on retrouve aussi dans l’esthétique gore de ses premiers courts métrages. Déjà dans She’s a Slut (2011), une fausse bande-annonce horrifique, mais aussi dans Slutterball (2012) court-métrage stroboscopique réalisé pour les 30 ans du Festival International du Film Fantastique de Bruxelles (BIFFF), où la déviance d’une société poussée à son paroxysme n’a d’ambition que de dépeindre l’absurdité de mœurs dites « biens pensantes ».

 

Après ses études en communication à l’ISFSC en options audiovisuel, journalisme et publicité, il fonde le groupe de musique VHS From Space. Conjointement à ses propres films, la télévision lui commande deux saisons de la websérie What The Fake?! RTBF ainsi que Be tv (Canal+ Belgique), chaîne pour laquelle il réalise des publicités, monte un grand nombre de bande annonces de cinéma et contribue régulièrement aux montages de l'émission de Fabrice du Welz, Home Cinéma. Il a également réalisé les récentes campagnes publiclitaires pour The Voice Belgique, The Voice Kids, L'Euro 2021, Les Magritte du Cinéma, Tipik, La Première, Vivacité et Classic 21.

ENG
 

Born in Belgium in 1989, Jérôme Vandewattyne set out to make his first feature film at the age of 25, filming the tours of The Experimental Tropic Blues Band from Liège for over two years. Spit'n'Split (2017) was born out of this footage. Much more than a tour report, the film goes beyond appearances, with the original ambition of constructing a fiction within a documentary framework, a mythomaniacal account of rock'n'roll that starts with a grimy everyday life and ends with psychedelic flights of fancy. The director takes the time and the gamble to turn his subjects into actors, taking pleasure in losing his audience, preventing them from discerning true from false, documentary from fiction, raw emotion from that which he has orchestrated, in order to explore the very soul of those he films. But this work on ambiguity should not be seen as artistic sadism; it is more a dogma, a manufacturing process that aims to give fiction a raw and organic truth, because it is born of reality.

 

In 2023, he completed his second feature film, The Belgian Wave (produced by Take-Five and supported by the Fédération-Wallonie-Bruxelles). In the early 90s, journalist Marc Vaerenbergh and his camerawoman disappear under mysterious circumstances while investigating the Belgian Wave (a series of UFO sightings in Belgium between 1989 and 1993). Almost 30 years later, two colourful characters reopen the investigation to find out what really happened. They embark on a surreal and psychedelic epic.

 

Influenced by 70s cinema, documentaries (Punishment Park, the work of Werner Herzog), gonzo journalism (Hunter S. Thompson) and psychedelia (Kenneth Anger), Jérôme Vandewattyne examines humanity through the prism of its strangest aspects. Freaks, marginals and 'madmen' attract his camera in their ability to convey authenticity. This organic strangeness can also be found in the gory aesthetic of his early short films. Already in She's a Slut (2011), a faux-horrific trailer, but also in Slutterball (2012), a stroboscopic short film made for the 30th anniversary of the Brussels International Fantastic Film Festival (BIFFF), where the deviance of a society pushed to its paroxysm has no ambition other than to depict the absurdity of so-called 'right-thinking' mores.

After studying communications at ISFSC in Brussels, with a major in audiovisual, journalism and advertising, he founded the music group VHS From Space. In addition to his own films, he was commissioned by television to produce two seasons of the web series What The Fake? RTBF and Be tv (Canal+ Belgium), for which he produces adverts, edits a large number of cinema trailers and regularly contributes to the editing of Fabrice du Welz's programme, Home Cinéma. He has also directed recent advertising campaigns for The Voice Belgique, The Voice Kids, Euro 2021, Les Magritte du Cinéma, Tipik, La Première, Vivacité and Classic 21.

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